Zarema Omarova (Fédération de Russie)


Peacewomen

La paix, c’est quand les enfants peuvent s’amuser, quand il est possible de profiter du soleil et du vent, de la pluie et de la neige. Je vis dans l’espoir que cette paix retournera en Tchétchénie.

Victime de la déportation par Staline du peuple tchétchène à l’Asie centrale, Zarema Omarova (née en 1941) et ses parents sont rentrés dans leur patrie en 1957. Elle a également travaillé en qualité de secrétaire du Parti communiste régional et du comité pour le sous-ministre de l’éducation de la Tchétchénie. Membre active de l’ONG Echo de la guerre et des enfants de la Tchétchénie, elle est engagée dans les activités de paix pour fournir une aide humanitaire à la Tchétchénie.

Zarema Omarova, avec ses parents, ont subi la déportation du peuple tchétchène ordonné par Staline alors qu’elle n’avait que trois ans. Comme une écolière, les raisons cachées derrière l’humiliation et la principale forme de dénigrement comme une étiquette,ont été incompréhensibles pour elle,ont encore réveillé une protestation contre son âme d’enfant. Zarema a passé sa vie d’étudiante à Grozny. C’était l’époque de sa jeunesse et de la renaissance de son peuple. Déportés ; les tchétchènes n’ont pas été acceptés ni dans les collèges techniques, ni à des instituts. Zarema a compris que la prospérité d’un peuple dépend de l’éducation, elle s’est décidée de devenir une enseignante. Lorsque les troupes russes ont envahi la Tchétchénie en 1995, la, profession pacifique de Zarema (elle a été vice-principal du collège) n’a pas cessé d’exister; seulement maintenant, il faut beaucoup plus de courage et d’abnégation. Ses leçons de tolérance, de compréhension et de compassion n’ont pas été en vain, mais restent toujours dans le cœur de ceux qui ont connu son sort.

La guerre a laissé des dizaines de milliers morts et des blessés Tchétchènes. La misérable population a été privée de ses droits fondamentaux. Dans ces conditions, Zarema réalise des projets humanitaires dans le pays déchiré par la guerre et plaide pour la cause de paix.

Ekho Voiny (Echo de la guerre)
Dieti Chiechni (enfants de la Tchétchénie)

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