Travailleur de communautés locales, Nasreen Awan travaille des heures supplémentaires pour aider les autres femmes d’avoir des possibilités qu’elle a acquises dans la perséverance.
Nasreen Awan, née en 1961, a elle-même reçu une éducation dans sa maison de quartier Sangarh, une misèrable partie de la province de Sindh au Pakistan. Ensuite, elle a résolument taillé sa propre carrière d’activiste sociale dans une région où les femmes étaient considérées comme la propriété de leurs hommes, et n’étaient pas autorisées à sortir de leur domicile sans la permission des hommes. Aujourd’hui, à la tête d’une ONG et une fonctionnaire politique, elle est une source d’inspiration pour des centaines de femmes dans une société patriarcale agressive.
Au village Sanghar où Nasreen est née Awan, la route la plus proche se trouvait à trois kilomètres, le marché le plus proche à sept kilomètres, et il y avait une seule école possédant des mobiliers et un toit. Une fille déterminée et issue d’une mère sans instruction ne sachant ni lire ni écrire, Nasreen a étudié à l’école primaire du village et combinait des longs trajets à pieds pour atteindre l’école sécondaire située dans une ville plus proche, où elle était inscrite. Nasreen a été admise dans un collège, mais son père est tombé sous les forces de la coutume locale pour la marier. La belle famille de Nasreen était opposée à sa fréquentation scolaire éloignée. Mais, grace à l’appui de son mari, elle a réussi à obtenir un diplôme tout en vivant à Karachi avec sa sœur aînée et son beau-frère.Son prochain objectif est d’aider les autres à avoir accès aux opportunités qu’elle avait elle-même.Par manque d’écoles décent, elle a créé une école privée, et a établi un centre de développement des compétences et des centres de formation professionnelle pour les femmes pauvres, tout en vendant ses propres terres et à la sollicitation de dons de la communauté. Elle s’est alliée à une ONG locale, Falah Anjuman-e-Niswan Chichawatni, qui a travaillé dans le secteur de l’alphabétisation, de la santé et la réduction de la pauvreté. Nasreen est finalement entrée en politique « fois: en 2001, elle a été élue membre du conseil de district Sahiwal. Cela était une lutte bien gagnée.
Une grave pénurie d’écoles – exclusivement pour les filles-, est une des principales raisons du très faible niveau d’alphabétisation de la province de Sindh au Pakistan. Les tabous sociaux ne permettent pas d’avoir d’écoles mixtes. Au Pendjab, la situation n’est du tout pas bonne, mais assez bien.
Falah Anjuman-e-Niswan Chichawatni
Asie du Sud | Pakistan