« Pour modifier les traditions séculaires, il faut de la patience et de la persévérance. On doit faire preuve d’humilité, de tact et de respect envers les croyances d’autrui. »
Violet Chavula coordonne les activités des femmes à l’Église presbytérienne d’Afrique Centrale et est responsable du presbytère de Blantyre. Après avoir vécu à Londres pendant quelques années, elle s’est installée dans un village reculé du Malawi. Elle milite pour la défense des droits des filles et des femmes, et pour la protection des orphelins.
Quatre filles étaient dépassées par ce qui leur arrivait. Peu après la mort de leur mère, survenue à la naissance d’une cinquième fille, leur père les avait abandonnées. Elles vécurent un autre drame lorsque le petit bébé tomba malade et mourut.
Au village, une femme âgée de 80 ans, touchée par cette tragédie, adopta les filles. Elles déménagèrent donc dans la petite hutte de la femme, survivant à partir de ses maigres ressources. Victoria Chavula fut stupéfaite de la compassion de cette vieille femme et consternée par l’apathie de la communauté plus jeune. Aussi, elle mobilisa la jeunesse pour rénover la hutte de la dame et sollicita la communauté pour venir en aide à cette femme et aux deux filles.
Mais bientôt, Violet se trouva confrontée à un autre problème délicat. La vieille dame n’avait aucun plan pour la scolarisation des filles, mais attendait qu’elles mûrissent et se marient. Violet implora obstinément la dame et réussit finalement à la convaincre d’envoyer les filles à l’école. Interpellée par cet événement, Violet se mit à prôner la scolarisation des filles dans la communauté, et démarra un programme d’aide à l’intention des orphelins du village et des environs.
Seize ans plus tard, l’engagement de Violet à cette cause n’a en rien diminué. « Combattre les attitudes n’est pas une partie facile », murmure-t-elle avec un sourire modeste.
Au village, une femme âgée de 80 ans, touchée par cette tragédie, adopta les filles. Elles déménagèrent donc dans la petite hutte de la femme, survivant à partir de ses maigres ressources. Victoria Chavula fut stupéfaite de la compassion de cette vieille femme et consternée par l’apathie de la communauté plus jeune. Aussi, elle mobilisa la jeunesse pour rénover la hutte de la dame et sollicita la communauté pour venir en aide à cette femme et aux deux filles.
Mais bientôt, Violet se trouva confrontée à un autre problème délicat. La vieille dame n’avait aucun plan pour la scolarisation des filles, mais attendait qu’elles mûrissent et se marient. Violet implora obstinément la dame et réussit finalement à la convaincre d’envoyer les filles à l’école. Interpellée par cet événement, Violet se mit à prôner la scolarisation des filles dans la communauté, et démarra un programme d’aide à l’intention des orphelins du village et des environs.
Seize ans plus tard, l’engagement de Violet à cette cause n’a en rien diminué. « Combattre les attitudes n’est pas une partie facile », murmure-t-elle avec un sourire modeste.
Dans certaines parties du Malawi, le taux d’inscription des filles à l’école primaire est faible. Les filles redoublent et abandonnent l’école plus souvent que les garçons. Les femmes constituent la majorité des personnes illettrées du pays. Les filles ne représentent que 39 pourcent des étudiants du secondaire et 28 pourcent au niveau postsecondaire.
Église presbytérienne d’Afrique Centrale (Church of Central Africa Presbyterian)
Afrique | Malawi