Mariama Keïta (Niger)


« Nous ne pouvons avoir de démocratie solide sans que l’information soit transmise au peuple. »

Mariama Kaïta est née en 1946, à Niamey, la capitale du Niger. Professionnelle de la communication, elle est une personnalité connue de la presse africaine. Elle est présidente du Conseil Supérieur de la Communication du Niger, et sa longue et brillante carrière lui a valu une reconnaissance nationale.

Madame Mariama Keïta est à la tête de l’Association pour la démocratie, la liberté et le développement, qui œuvre depuis sa création pour une bonne gouvernance au Niger. Elle est également présidente de la Commission information, communication et formation. Elle a été directrice générale de Radio Niger. Mariama Keïta est la première journaliste du Niger à recevoir un diplôme de Maisons-Laffitte, en France. Elle détient une quinzaine de certificats de formation professionnelle, en plus d’une licence d’anglais de la faculté des Lettres de l’université Abdou Moumouni à Niamey. De 1992 à 1993, elle a été responsable de l’élaboration et de l’exécution d’un projet visant à sensibiliser les gens sur la constitution et les élections législatives et présidentielles en vue des premières élections démocratiques du Niger. En 1993 et 1994, elle a co-géré un projet de formation pour les membres de l’Association Démocratie, liberté et développement, ainsi que ceux de la société civile, sur le renforcement institutionnel des ONG pour une culture démocratique. Ce ne sont là que quelques-uns de ses projets. Membre de la classe intellectuelle du Niger, Mariama œuvre auprès des médias, des entreprises, des organismes non gouvernementaux et des associations. Elle a également été formatrice en gestion au Centre national de perfectionnement, et a été présidente, de 1994 à 1997, de la Coordination des organismes non gouvernementaux et associations féminines nigériennes. Cet organisme, connu sous le nom de Congafen, est le premier regroupement d’ONG et d’associations de femmes qui s’occupe de regrouper et de coordonner les activités de ces organismes de façon démocratique et transparente.

Après le coup d’État de 1999, un conseil a été mis sur pied pour superviser la rédaction d’une constitution pour une république dotée d’un système semi-présidentiel. La constitution a été approuvée lors d’un vote, que les observateurs internationaux ont jugé libre et équitable. L’élection présidentielle de 2004 a été un test pour la nouvelle démocratie du Niger.

Coordination des organismes non gouvernementaux et associations féminines nigériennes (Congafen)
Association Démocratie, liberté et développement

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