Edith Matshikiza (Afrique du Sud)


Peacewomen

« … travailler ensemble pour bâtir une meilleure vie pour tous. »

Edith Mathsikiza est née en 1943 dans la région du Transkei, en Afrique du Sud. Elle est veuve et mère de quatre enfants. Après ses études, Edith se joint au Transkei Girl Guide Project comme instructrice, pour enseigner aux filles des habiletés fondamentales. Elle consacre bientôt sa vie à l’amélioration de sa communauté et développe un système d’approvisionnement d’eau pour la communauté en encourageant les citoyens à gérer eux-mêmes cette ressource. Edith a également favorisé la construction de routes et d’infrastructures, ce qui a contribué réduire le taux de chômage.

Edith se consacre à inculquer aux jeunes filles un sentiment patriotique. En tant qu’instructrice chez les Guides, elle s’est engagée à faire de son mieux « pour Dieu et pour son pays ». En voyageant à travers le Transkei, elle a vu la souffrance de son peuple et a décidé, très jeune, de dédier sa vie à l’amélioration de sa communauté, ce qu’elle fait avec grâce et passion. Elle a contribué à diminuer le taux de chômage en enseignant aux femmes sans emploi l’élevage de la volaille, les affaires et le commerce, dans le cadre d’un programme de réduction de la pauvreté. Aujourd’hui, la communauté est entièrement propriétaire des entreprises, et les profits réalisés sont réinvestis dans la vie communautaire. Dans le village d’Edith, les gens puisaient l’eau à une rivière qui servait aussi au drainage du centre local de traitement de la tuberculose, ce qui a souvent causé la transmission de la tuberculose et d’autres maladies et infections associées. Avec l’aide des membres de sa communauté, Edith a aménagé un système hydraulique. Les principaux objectifs du projet étaient d’approvisionner la communauté en eau potable et de familiariser les gens au fonctionnement et à l’entretien mineur du système. Dans ce projet communautaire, le gouvernement n’a fourni qu’un soutien financier. Par ce projet, Edith a réussi à améliorer la santé des membres de sa communauté et à les responsabiliser face à leurs propres ressources aquifères. Par sa détermination, elle a également contribué à la création de routes et d’infrastructures, sans s’attendre à en tirer récompense ni gloire.

Durant la saison des pluies, les communautés rurales du Transkei voient se développer plusieurs cas de choléra, causés par de l’eau insalubre et des réserves d’eau contaminées.

Community water initiative (Projet hydraulique communautaire)

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