«Toutes les femmes réfléchies qui travaillent dans des conditions extrêmes le confirmeront parce qu’elles le vivent quotidiennement. C’est vrai, les bonnes choses ne se perdent pas.»
Née en 1948 à Hambourg, en Allemagne, Katrin Rohde est reconnue au « Pays des hommes intègres » (Burkina Faso) pour avoir fondé un orphelinat pour garçons en 1996, pour filles en 1998, une résidence pour les garçons de la rue et un centre de santé pour les pauvres en 1997, ainsi qu’une résidence pour les jeunes mères vivant avec le VIH en 2002. Elle a produit des courts métrages sur les mères adolescentes sans mari et sur le trafic d’enfants.
Katrin étudie au primaire, puis travaille comme apprentie libraire à Hambourg. Elle fonde une première librairie en 1972 et une deuxième en 1982. De 1988 à 1999, elle fait construire trois écoles publiques au Burkina Faso et décide, en 1994, de s’établir à Ouagadougou, pour mettre en pratique ce qu’elle a appris : les bonnes choses ne se perdent pas!
Ainsi, elle vend librairie, voiture et motos, et part, seule, vivre à Ouagadougou avec huit garçons de la rue. Un an plus tard, elle bâtit son premier orphelinat, qui accueille 50 garçons, puis 50 filles. Passionnée du travail altruiste, elle crée un centre de santé qui traite quotidiennement 150 patients. On y distribue gratuitement des médicaments aux veuves et aux mendiants, on défraie les coûts d’opération et d’amputation. Katrin fournit aux invalides des fauteuils roulants, fabriqués à l’atelier des garçons de la rue. Elle héberge 35 garçons de la rue et 20 mères adolescentes avec leurs 13 bébés, dont la plupart vivent avec le VIH. Tous « ses » enfants fréquentent l’école : Katrin assume les frais de scolarité pour environ 500 enfants, à même les fonds de ses projets.
De plus, elle produit des films éducatifs sur le planning familial, la lutte contre le VIH, les soins aux enfants abandonnés et le phénomène des enfants de la rue. Ses films sont diffusés à la télévision nationale. L’an dernier, Katrin Rohde a également mis sur pied un cinéma mobile d’éducation et de sensibilisation sur le comportement à adopter face au VIH/sida et sur la manière d’utiliser les contraceptifs. Ce cinéma visite les villages les plus reculés. Elle se prépare à ouvrir une nouvelle école d’agriculture pour garder 100 garçons loin de la rue. Katrin Rohde a écrit un livre sur son expérience, en allemand et en néerlandais. Tous ses projets sont financés par des dons personnels et privés. Jamais Katrin Rohde ne perd confiance en ses enfants.
Ainsi, elle vend librairie, voiture et motos, et part, seule, vivre à Ouagadougou avec huit garçons de la rue. Un an plus tard, elle bâtit son premier orphelinat, qui accueille 50 garçons, puis 50 filles. Passionnée du travail altruiste, elle crée un centre de santé qui traite quotidiennement 150 patients. On y distribue gratuitement des médicaments aux veuves et aux mendiants, on défraie les coûts d’opération et d’amputation. Katrin fournit aux invalides des fauteuils roulants, fabriqués à l’atelier des garçons de la rue. Elle héberge 35 garçons de la rue et 20 mères adolescentes avec leurs 13 bébés, dont la plupart vivent avec le VIH. Tous « ses » enfants fréquentent l’école : Katrin assume les frais de scolarité pour environ 500 enfants, à même les fonds de ses projets.
De plus, elle produit des films éducatifs sur le planning familial, la lutte contre le VIH, les soins aux enfants abandonnés et le phénomène des enfants de la rue. Ses films sont diffusés à la télévision nationale. L’an dernier, Katrin Rohde a également mis sur pied un cinéma mobile d’éducation et de sensibilisation sur le comportement à adopter face au VIH/sida et sur la manière d’utiliser les contraceptifs. Ce cinéma visite les villages les plus reculés. Elle se prépare à ouvrir une nouvelle école d’agriculture pour garder 100 garçons loin de la rue. Katrin Rohde a écrit un livre sur son expérience, en allemand et en néerlandais. Tous ses projets sont financés par des dons personnels et privés. Jamais Katrin Rohde ne perd confiance en ses enfants.
Le Burkina Faso est à la fois un pays d’origine, de transition et de destination dans le trafic d’enfants. Les garçons sont vendus comme travailleurs agricoles, domestiques, métallurgistes, ouvriers forestiers et mineurs. Les filles sont destinées au travail domestique, à la mendicité et à la prostitution.
AMPO (Association Managré Nooma pour la protection des orphelins)
Afrique | Burkina Faso